Qualité de l'eau potable en France
Lien site web
http://www.quechoisir.org/environnement-energie/eau/eau-potable/etude-la-qualite-de-l-eau-potable-en-france-a-vau-l-eau
Type de ressource
- publication
Thématique
- eau potable
Description
L'enquête de l'UFC Que Choisir montre que la qualité de l'eau potable s'est améliorée en France. Mais l'association regrette que la préservation de la ressource ne figure pas plus dans les priorités.
Deux ans après sa première enquête, lUFC-Que Choisir est allée à nouveau scruter la qualité de leau potable des 36 000 communes françaises à partir des données du ministère de la Santé. Premier enseignement plutôt positif : la qualité de leau du robinet sest améliorée pour les six critères étudiés (pesticides, nitrates, qualité bactériologique, teneurs en sélénium, en aluminium et radioactivité). 280 000 consommateurs supplémentaires bénéficient dune eau de bonne qualité portant à 98 % la proportion de Français buvant une eau conforme à la réglementation. Mais pour lassociation, cest larbre qui cache la forêt. « Si leau potable est de bonne qualité cest parce que lon dépollue à grande échelle », sinsurge Alain Bazot, le président de lassociation. En effet, un rapport du CGDD (commissariat général du développement durable) estimait en 2011 les coûts de dépollution entre 640 et 1140 millions deuros par an. Lassociation dénonce aussi la politique de fermeture des captages pollués (400 par an). « Cest une fuite en avant mais le réveil sera extrêmement douloureux dans les années à venir », prévient Alain Bazot. Pour les 1,4 millions de Français pour lesquels leau nest pas conforme, les résidus de pesticides et de nitrates liés à lagriculture sont en cause dans près de 63 % des cas. En seconde position (33 %) arrivent les défauts de réglage des traitements engendrant des contaminations bactériennes ou un surdosage daluminium et en dernier lieu une pollution naturelle (radioactivité). Lassociation dénonce le dévoiement du Grenelle de lenvironnement qui prévoyait la mise en place de captages prioritaires. « Quatre ans après la publication des lois, les mesures prises sont essentiellement basées sur le volontariat des agriculteurs, sans aucune obligation de réduire lutilisation dintrants », ajoute le président. Dans le viseur de lassociation se trouvent aussi les agences de leau qui ne consacrent, selon elle, pas suffisamment de fonds à la prévention contre les pollutions agricoles. Sur le 9ème programme, 700 millions deuros y ont été consacrés. Un budget qui atteint désormais 860 millions deuros soit 6,5 % du budget dans le cadre du 10ème programme.
« A grands coups de financement, on dépollue et on masque au consommateur létat lamentable de la ressource »
Deux ans après sa première enquête, lUFC-Que Choisir est allée à nouveau scruter la qualité de leau potable des 36 000 communes françaises à partir des données du ministère de la Santé. Premier enseignement plutôt positif : la qualité de leau du robinet sest améliorée pour les six critères étudiés (pesticides, nitrates, qualité bactériologique, teneurs en sélénium, en aluminium et radioactivité). 280 000 consommateurs supplémentaires bénéficient dune eau de bonne qualité portant à 98 % la proportion de Français buvant une eau conforme à la réglementation. Mais pour lassociation, cest larbre qui cache la forêt. « Si leau potable est de bonne qualité cest parce que lon dépollue à grande échelle », sinsurge Alain Bazot, le président de lassociation. En effet, un rapport du CGDD (commissariat général du développement durable) estimait en 2011 les coûts de dépollution entre 640 et 1140 millions deuros par an. Lassociation dénonce aussi la politique de fermeture des captages pollués (400 par an). « Cest une fuite en avant mais le réveil sera extrêmement douloureux dans les années à venir », prévient Alain Bazot. Pour les 1,4 millions de Français pour lesquels leau nest pas conforme, les résidus de pesticides et de nitrates liés à lagriculture sont en cause dans près de 63 % des cas. En seconde position (33 %) arrivent les défauts de réglage des traitements engendrant des contaminations bactériennes ou un surdosage daluminium et en dernier lieu une pollution naturelle (radioactivité). Lassociation dénonce le dévoiement du Grenelle de lenvironnement qui prévoyait la mise en place de captages prioritaires. « Quatre ans après la publication des lois, les mesures prises sont essentiellement basées sur le volontariat des agriculteurs, sans aucune obligation de réduire lutilisation dintrants », ajoute le président. Dans le viseur de lassociation se trouvent aussi les agences de leau qui ne consacrent, selon elle, pas suffisamment de fonds à la prévention contre les pollutions agricoles. Sur le 9ème programme, 700 millions deuros y ont été consacrés. Un budget qui atteint désormais 860 millions deuros soit 6,5 % du budget dans le cadre du 10ème programme.
« A grands coups de financement, on dépollue et on masque au consommateur létat lamentable de la ressource »
Fichier : fichierRessource1_quechoisir2014_eaupotable.pdf
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